24 septembre 2007

Pourquoi les Anglo-Saxons roulent-ils à gauche ?

Peut-être vous êtes-vous déjà posés cette question... ou peut-être pas !
Quoi qu'il en soit, voilà la réponse qui remonte à des temps bien lointains...
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Les cavaliers avaient l'habitude de se croiser par la gauche car l'homme étant généralement droitier, il était plus facile de se défendre (avec l'arme en main droite) en croisant par ce côté-là.
La circulation à cheval, et donc par extension en voiture à cheval, s'est donc faite naturellement de cette façon.  

Et cela ce faisait ainsi aussi sur le continent ! Mais ceux qui circulaient à gauche étaient bien sûr avant tout les nobles et les riches, les autres marchant à droite, à contre sens. 
Jusqu'au jour où Napoléon qui n'aimait pas la noblesse décida de mettre tout le monde à la même enseigne et imposa à tout son empire la circulation à droite. Cette mesure fit partie du "code" qui devint le "code Napoléon".

Les Anglais n'ayant pas été envahis par les troupes napoléoniennes gardèrent la conduite à gauche.

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Et pour plus de culture, voici la liste des pays où l'on roule à gauche :
Afrique du Sud, Anguilla, Antigua & Barbuda, Australie, Bahamas, Bangladesh, Bermudes, Bhoutan, Botswana, Bruneï, Chypre, Dominique, Fidji, Grenade, Guyana, Hong Kong, Île de Man, Île Maurice, Îles Cook, Îles Salomon, Îles Vierges (partie US et Britannique), Inde, Indonésie, Irlande, Jamaïque, Japon, Kenya, Kiribati, Lesotho, Macao, Malaisie, Malawi, Maldives, Malouines, Malte, Mozambique, Namibie, Nauru, Népal, Nouvelle Zélande, Ouganda, Pakistan, Palau, Papouasie Nouvelle Guinée, Royaume Uni, Saint Christophe & Niévès, Saint Vincent & Grenadines, Sainte Lucie, Seychelles, Singapour, Somalie, Sri Lanka, Swaziland, Tanzanie, Thaïlande, Tonga, Trinité & Tobago, Turk & Caicos, Tuvalu, Zambie, Zimbabwe.
Je viens de les compter, ça fait 61 pays ! qui eût cru !

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Et vu cette longue liste, voilà une petite image pour vous entraîner :



D'après le commentaire lu sur Internet, sur le gros rond-point au centre on roule à droite ("à la française"), alors que sur les petits rond-points autour on roule à gauche ("à l'anglaise").

17 septembre 2007

Taf O Taf

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Rah, je sais... beaucoup de photos de paysages et de balades.... et vous pensez peut être que je suis toujours en vacances... pff ! que nenni !

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J'ai en effet retrouvé du travail dans une autre agence de communication, à environ 100 pas et un feu rouge de chez moi... Mini agence, avec seulement le boss, Gary, et 2 graphistes. Et.. devinez quoi ?... j'ai eu un contrat !! lol ! chose assez rare quand on débute un travail dans une nouvelle entreprise en Irlande. En général ce genre de choses prend quelques semaines, voire quelques mois...
Pour le moment je ne travaille que sur un projet spécifique, en mi-temps, mais j'espère que cela pourra se prolonger... En tout cas, tout se passe très bien, l'ambiance est bien meilleure que dans l'autre agence - ah, quel plaisir d'entendre un franc et joyeux "Hello ! How are you ?" chaque matin, plutôt que de tendre l'oreille pour entendre quelqu'un grommeler dans sa barbe un
triste "Hi"... m'enfin !
"So, I cross my fingers" et j'espère que ça continuera comme ça...!

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Je me suis aussi fait des cartes de visite avec ma nouvelle adresse, et je vais essayer de démarcher quelques clients en freelance. Je ne sais pas trop comment m'y prendre mais on verra bien ! Ci-contre, deux exemples parmi les différents motifs que j'ai dessinés pour mes cartes.

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Dans mon post du 3 septembre, j'évoquais mon futur travail en tant que barmaid au Daffy's...
Mon essai a donc bien eu lieu le mardi soir... Très très calme : seulement 3 clients de 21h à minuit...
Le vendredi a été une tout autre histoire ! Après quelques minutes à observer le patron, je sers mes premières bières seules... Le secret de la réussite réside dans l'inclinaison du verre, c'est bien connu ! Par contre, petite originalité : la Guiness se sert en 2 fois... Perso, je ne sais pas si cela sert à grand chose, mais bon ! Une brochure que j'ai reçu de Guiness préconise qu'il faut très exactement 119,5 secondes pour servir une parfaite pinte de ce breuvage fort apprécié...

Comme je m'y attendais, j'ai eu un peu de mal à comprendre du premier coup les commandes. Mais bon, un sourire, un "it's my first day here", et les gens répètent 1 fois, 2 fois s'il faut !
Ce vendredi-là, soirée rock/hard rock au sous-sol... J'ai pris un grand plaisir à observer les gens danser. Ces énergumènes me faisaient penser à un extrait du livre "Nos amis les humains" où Bernard Werber décrit les Terriens en boîte de nuit...! Il y aurait tant à dire sur les catégories de "rock-dancers" :
- on trouve tout d'abord la girafe nonchalante, agitant sa bobine en rythme avec la musique... Il existe un spécimen particulièrement attachant : les cheveux longs. En effet, plus la chevelure est fournie, plus les mouvements sont amples et spectaculaires. Faire tout de même attention aux coup de queue de cheval : peut parfois être assez violent.
- ensuite vient le vers de terre sautillant. Boum boum boum, frétillant sur place sans relâche. Certains se fatiguent vite de cette danse somme toute assez monotone, mais d'autres en font des adaptations personnelles : de gauche à droite, d'avant en arrière, parfois avec plus d'ampleur, d'un bout de la pièce à un autre, etc. Les possibilités sont infinies.
- il existe également le kangourou fou : celui-là saute partout, monte sur les tables pour prendre de la hauteur et s'élance pour s'écraser par terre. Son caractère incontrôlable fait qu'en général les autres l'évitent et ne le côtoient pas. Mais peu importe, le kangourou fou est seul dans son monde avec sa musique, et c'est tout ce qui compte pour lui...
- il va sans dire que la plupart des espèces décrites ci-dessus sont en général de sexe masculin. Peut-être est-ce une façon de prouver leur virilité que de s'acharner sur ce pauvre plancher qui n'a rien demandé...

M'enfin ! voilà donc un p'tit aperçu de danses variées et diverses... Le samedi soir j'ai eu droit à d'autres démonstrations, tout aussi éclatantes et poilantes : sur de la musique des 60's... je vous laisse imaginer !!

Donc vendredi soir j'ai bossé jusque 5h... et oui, le pub ferme normalement à 2h, mais après ont lieu les "private parties"... Partie underground du pub réquisitionnée par des groupes d'amis... Droit d'entrée au passage, puis chaque conso à 5 euros... Ambiance sympathique, j'ai eu l'occasion de parler avec pas mal de gens. Et oui, une petite Frenchie derrière le comptoir, ça fait une attraction ! lol !

Samedi soir de 21h à 7h !! Là aussi soirée privée qui s'éternise... Quelques moments sympas, notamment lorsqu'un des gars a récité une histoire/poème (je n'ai pas tour compris mais c'était certainement très bien...) ou qu'il a entonné une chanson... mais rester debout 10h d'affilée, ça fait beaucoup... Et ça fait surtout dormir tout le lendemain... super journée de perdue !

J'y retourne donc dimanche pour le dernier soir de la semaine. Je pensais que la soirée serait calme... mais suis tout de même restée jusqu'à 4h, et si je suis partie à cette heure-là, c'est parce que je l'ai demandé... il restait encore des gens sinon... Avant de partir, je demande au patron quand je serai payés (il m'avait dit que c'était le dimanche normalement). Il me répond "next Monday" (euh, une semaine de décalage, ah bon ?!), mais m'avertit également que seule la soirée du dimanche me serait payée, le reste étant considéré comme formation. (pardon, j'viens de m'taper plus de 20h de taf qui me seront pas payées !! même pas en rêve !) À ce moment-là je décide que cette semaine de l'autre côté du comptoir serait la première et la dernière... J'exige d'être payée le lendemain, prétextant avoir vraiment besoin de ces sous...

Le lendemain, direction le "Citizen Information Office" qui se trouve ironiquement à 10 pas du Daffy's ! On m'y confirme que la totalité de mes heures travaillées, même les soi-disant formation, doivent m'être payées...
Confiante, avec quelques papiers attestant de mes droits, je repars le soir récupérer mon dû. Quelques explications avec le patron, qui ne s'attendait sûrement pas à ce que je réagisse comme ça. Il se dit ennuyé que je veuille partir, car je faisais du bon travail. Il s'étonne aussi que je ne reste pas car apparemment je prenais du plaisir à ce taf. (euh, par moments oui c'est vrai, c'est rigolo... mais bon, pas envie de bousiller tous mes week end moi !)
Bref ! je finis tout de même par récupérer mon argent (durement gagné et mérité) et me quitte en bons termes avec le boss... C'est tout de même mieux, je pourrais toujours partager une pinte là-bas avec Christophe !! ;-)

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Morale de l'histoire : un Basque ne se fait pas entuber si facilement (exception qui confirme la règle : sauf pour Inesic, soit-disant agence de graphisme amiénoise...)
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11 septembre 2007

Là-bas...

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Petites compilations photo de notre week end du 4 et 5 août (je sais, je sais, il est temps...) passé "là-bas, au Connemara"...
Résumé vite fait :

|||| Premier arrêt à Oughterard (hum, nom imprononçable pour moi ! lol !). Petite bourgade au bord du "Corrib Lake", lac le plus grand d'Eire... soit-disant parsemé de 365 îles...! hum, qu'est ce qu'on n'inventerait pas pour rendre la réalité plus poétique ! Pique-nique au bord de l'eau, face à un paysage brumeux où se dissimulent quelques unes des 365 îles... un inconscient fait quelques brasses dans le lac, brrrr ! Escapade champêtre dans les tourbières ! (ici la tourbe -sorte de roche végétale- est ensuite séchée, puis utilisée comme combustible)
|||| Visite d'Aughnanure Castle, à quelques km d'Oughterard... sorte de "tower-castle" de 4 étages construite par les O'Flaherty, vers 1500.

|||| Puis recherche d'un toit pour la nuit... La pluie se met à tomber. Des rigoles d'eau se forment sur les vitres... La brume et le crépuscule font leur apparition peu à peu. Le Connemara se teinte alors d'une ambiance plus irréelle... Nous traversons des paysages de lacs sur fond de collines... Teintes sombres, parfois inquiétantes...
Zut, on a loupé l'auberge, demi-tour. Accueil chaleureux de la propriétaire qui nous dit qu'on est chanceux, que quelqu'un vient d'annuler sa réservation... 2 lits nous attendent donc dans un dortoir ! ouf, nous voilà sauvés !
Nous repartons donc l'esprit tranquille vers Clifden, sur la côte, pour une visite rapide de la ville et un p'tit resto très sympa, quoi que surpeuplé de Français (Routard oblige...). Menu avec "beef in Guiness", morceaux de viande et légumes marinés et servis dans une sauce à base de Guiness... suivi d'un "Whiskey Cake" (gâteau "à se taper le cul par terre" comme dirait Ahlam !) et d'un bon café pour finir le tout !
Retour à l'auberge où un feu de tourbe nous attend dans la cheminée du salon (oui, oui, du feu au mois d'août !). Ambiance très cosy, quelques livres qui traînent sur l'étagère, la proprio s'étonne de recevoir autant de Français (et oui, encore une adresse du Routard...).



|||| Le lendemain, dimanche, p'tit déj' dans la grande salle commune. Puis départ pour Clifden en compagnie de Claire, compatriote suisse, et d'une parisienne (oups, j'ai oublié son prénom !) que nous déposons à Clifden.
Claire, qui voyage seule, nous demande si elle peut passer la journée avec nous. No souci of course ! Nous voilà tous les 3 au Parc National du Connemara. Petit parc qui propose 3 sentiers, le plus long de 2h30... Sympathique, mis à part les moustiques qui nous ont dévorés dès notre sortie de voiture et pendant la première partie de notre ascension... Autre conseil : arriver assez tôt pour ne pas subir l'arrivée massive de touristes vers 11h/12h (je sais qu'on en fait partie, mais bon !). Et puis, si on aperçoit des bouquetins à l'horizon, mieux vaut rester sur le sentier (Anthony vous parlera de son expérience...!). Depuis le sommet, beau panorama sur les collines du Connemara, l'abbaye de Kylemore, la côte...

|||| Avant de rejoindre Leenane, arrêt rapide devant la magnifique abbaye de Kylemore, construite juste au bord d'un lac. Le prix de l'entrée nous rebute : 11 euros ! et oui, beaucoup de monuments sont quand même assez chers ici (ah, l'accès à la culture...!).
Repas au soleil, au bord du "Killary Harbour", considéré comme le seul fjord en Irlande. Micro-sieste puis nous reprenons la voiture pour aller découvrir la côte. Passage par Lough Fee, merveilleuse succession de lacs, collines où pâturent les moutons, petits ponts à l'aspect pittoresque, herbe verdoyante...



|||| Mais la fin d'après-midi nous réservait le meilleur : nous voilà sur une superbe plage, tellement perdue qu'elle n'est pas trop fréquentée... Or chatoyant du sable, vert fertile des collines, bleu profond de la mer... Tant de ravissement en un seul regard ! Je regrette de ne pas avoir mon maillot de bain...! Crapahutage (oui oui, ce mot existe !) au milieu des rochers... Doucement bercés par le bruit des vagues, ne pas s'endormir... il faut penser à rentrer... la route jusque Limerick est assez longue. Au passage nous déposons Claire à Clifden, d'où elle continuera son voyage en solitaire. Et nous retour à la maison, la tête remplie de beaux souvenirs. Le Connemara mérite bien la réputation qu'il a en France...!

limerick

Au vu du titre de ce message, vous vous attendez sûrement à un post sur la ville où j'habite...
Hé ben non ! remarquez que je n'ai pas mis de majuscule à "limerick". Il s'agit donc d'un nom commun, et non pas d'un nom propre...

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Le « limerick » désigne en fait une forme poétique de 5 lignes, avec une versification de type aabba.
En théorie, le limerick comporte également une autre contrainte : on ne compte pas les syllabes des vers, mais ses accentuations : les vers 1,2 et 5 doivent avoir 3 sons accentués, alors que les vers 3 et 4 n’en comptent que 2.
Il s’agit donc clairement d’une forme de poème destiné à être dit ou chanté, et pas simplement lu.
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Verset comique, parfois sans réel sens, souvent trivial, le limerick est davantage populaire que littéraire ! Le premier livre de limericks (bien qu’ils ne portent pas encore ce nom-là) a été publié en 1820, et un des premiers ouvrages qui y fait référence sous ce nom date de 1898 (New English Dictionary).
Ensuite, le limerick a été popularisé par Edward Lear dans son livre « Book of Nonsense », publié en1846.

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Quelques exemples

There was an old man from Peru,
Who dreamed he was eating his shoe.
He woke in a fright
In the middle of the night
And found it was perfectly true.

A flea and a fly in a flue
Were caught, so what could they do ?
Said the fly, Let us flee.
Let us fly, said the flea.
So they flew through a flaw in the flue.

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Il est dur d’adapter la rythmique du limerick en français car notre langue n’a pas le même rythme que l’anglais (syllabes et mots plus longs en général…).

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Exemple d’un limerick contemporain utilisant uniquement des symboles mathématiques :

if ( i = t2 + e)
& (e = 14 + 3)
.·. i > π
& e > i
& (e | π) i 4 t

ce qui donne en anglais :

if i equals t squared plus e
and e equals fourteen plus three
then i is greater than pi
and e is greater than i
and e divides pi by i four t

et on peut lire la dernière ligne "and he divides pie by I for tea"

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Voilou pour ce petit moment de culture irlandaise !

7 septembre 2007

Tralee la la, Tralee la lère

Quelques petites images de notre journée du mardi 4 septembre, passée à Tralee, Co. Kerry.

Ci-contre, St John's Church... Pour une fois, je suis fière de cette photo d'intérieur d'église, et... elle n'est pas floue !

Avant cela, nous nous sommes promenés dans leur grand parc municipal ! Bien plus beau que celui de Limerick ! Jardin olfactif rempli d'une multitude de roses aux doux parfums... Agréable moment de détente...

Puis balade dans le "town-centre"... Plein de typos à photographier dans tous les coins. À la fin de ce post, une de mes devantures préférées. Tellement kitsch !

|||| "kitsch" : ce terme, introduit de manière plutôt accidentelle vers 1860, présente une étymologie incertaine :
- on relie parfois les sources du mot « kitsch » au verbe allemand verkitschen, qui signifie « brader », « vendre en dessous du prix » ou encore « vendre quelque chose à la place de ce qui avait été demandé ».
- on fait également remonter son origine au verbe allemand kitschen, qui signifie « ramasser des déchets dans la rue ».
- on voit parfois dans le mot anglais sketch, prononcé à l'allemande, l'origine possible du terme « kitsch ».
Source : wikipedia

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Puis belle balade le long du canal... Le silence (si l'on fait abstraction de la route qui longe l'autre côté de l'eau !), le vent marin, quelques hérons qui offrent à notre regards leurs vols majestueux et gracieux, un moulin à vent... et le soleil ! et oui ! nous rentrons une fois de plus avec un coup
de soleil ! (mais j'préfère ça plutôt que la pluie !)
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3 septembre 2007

Heritage Week _03 & Miscellaneous

|||| Samedi 1er septembre, 21h45, Daffy's, Catherine Street ||||
Petite soirée en compagnie de Christophe. Au bout de 2 minutes de papotage avec le patron du pub, ce-dernier me propose de bosser là-bas. Ben ma foi, pourquoi pas ! pour une fois, je serai de l'autre côté du comptoir, ça me changera ! Je fais donc mon essai mardi soir, 21h. Le "Daffy's" est un pub "multi-culturel" : pas mal de français, espagnols, polonais... Des cours de salsa y sont dispensés ; j'ai d'ailleurs pris ma première leçon samedi soir avec John qui, lui, participe aux cours (ça va, je pense avoir limité les dégâts !!). Ce travail là-bas pourrait me plaire je pense, mais davantage pour le fun que pour autre chose ! Je risque d'avoir du mal à comprendre les commandes avec le bruit et la musique ambiantes, mais c'est aussi comme ça que je progresserai en anglais ! Histoire à suivre !!

|||| Dimanche 2 sept., 10h30, Askeaton Castle ||||
Nous retrouvons notre cher guide Anthony à l'horaire prévu. Avec toute la rigueur qui le caractérise, la visite commence pile-poil à l'heure (euh... interrogation passagère, d'où vient cette expression "pile-poil" ?? bizarre ! voir à la fin du post), chose plutôt rare chez les Irlandais (expérience perso, je veux pas en faire une généralité !). Visite plus longue que celle de l'abbaye, la semaine dernière... J'ai compris beaucoup moins de choses également... donc j'ai moins apprécié... Et une fine pluie incessante pour couronner le tout ! Mais bon ! l'humour et la jovialité de notre guide ont tout de même rendu cette visite intéressante et instructive ! Retour sans tarder à Limerick pour ne pas louper la finale de hurling...


|||| Dimanche 2 sept., 15h30, O'Connell Street ||||
"The All-Ireland Hurling Final" opposait cette année Limerick à Kilkenny. 37 ans que Limerick n'a pas gagné la finale de hurling, c'est dire l'importance de l'évènement. Pour l'occasion, pas mal de monde avait fait le déplacement à Dublin (le match se déroulait au fameux Croke Park)... mais il restait également beaucoup de monde dans les pubs de Limerick ! À 30 minutes du début du match, plus de places assises... nous (càd Alice, Christophe, Fabrice et moi) avons du passer la première mi-temps debout, dans un pub. Bonne ambiance, mais pour la deuxième mi-temps nous avons testé l'atmosphère d'O'Connell Street, rue principale de Limerick, où un écran géant avait été installé pour l'occasion. Sympa aussi, mais Limerick ayant perdu, la foule s'est rapidement dispersé. Pas de grosse fête en perspective... dommage ! Bon, en ce qui concerne les règles de ce sport, ça sera pour une autre fois ! À "tri-chemin" entre hockey, rugby et foot, le hurling reste encore un peu mystérieux à mes yeux ! Très spectaculaire, jeu rapide, parfois violent, le hurling est le sport le plus ancien d'Irlande, et un des plus populaires. J'essaierai de faire un post plus complet une autre fois avec les sports typiques d'Irlande : hurling, football gaélique...

|||| Lundi 3 sept., 19h30, O'Connell Street ||||
Bien que Limerick aie perdu, un accueil triomphal est tout de même réservé aux "heroes". De nouveau beaucoup de monde dans la rue, l'écran géant est resté en place, concert live, entrée glorieuse de l'équipe sur scène, tonnerres d'applaudissements, vert et blanc dans tous les sens, drapeaux flottants aux fenêtres... Savoir rester fiers et heureux même dans la défaite !...


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|||| "Pile-poil" |||| quelques éléments de réponse
|||| Source : http://www.expressio.fr/expressions/tomber-pile-au-poil-pile-poil.php (il est d'ailleurs intéressant et poilant -hi hi- de lire les commentaires qui suivent l'article)

|||| "Tomber pile" : 'pile' désigne ici l'envers d'une pièce de monnaie ainsi nommé parce que la 'pile' était le coin qui servait à frapper le revers d'une monnaie. Autrefois, quand quelqu'un "tombait pile", c'est qu'il tombait sur le dos, donc sur l'envers. Puis, lorsqu'une pièce "s'arrêtait pile", sans tourner ou vibrer, c'est qu'elle tombait sur son envers de manière nette, brusquement. Par extension, depuis le XIXe siècle, cette netteté s'est transformée en justesse ou exactitude dans notre "tomber pile" d'aujourd'hui, qui est à rapprocher de "tomber à pic".
|||| Avec "au poil", la précision ou l'exactitude sont également bien présentes. Certains placent cette expression au XIXe siècle, avant que la photographie ne se développe (sans jeu de mots), à une époque où les peintres chargés de faire les portraits devaient le faire avec une grande précision, "sans qu'il manque un poil" reproduit sur leur oeuvre. Mais elle semble n'être attestée qu'au tout début du XXe siècle, rendant cette explication probablement fantaisiste. Toujours est-il que, compte tenu de la taille d'un cheveu ou d'un poil d'humain, faire quelque chose "au poil" près implique tout de même une grande précision, proche de la perfection[2].
|||| Puis, beaucoup plus récemment, l'émission les "Guignols de l'Info" est arrivée sur nos écrans et c'est un mélange des deux expressions "(tomber) pile (au) poil" placé dans la bouche de la marionnette de Jacques Chirac qui est venu remplacer nos deux expressions d'abord dans la bouche des nombreux accros à cette émission, puis un peu partout dans le monde francophone.