10 décembre 2007

Greyhound Races

Dernier jeudi en Irlande, et dernière chance pour nous d'assister à une course de lévriers, très populaire là-bas...
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Temps pluvieux, de la boue sur le chemin pour accéder aux tribunes. Hommes et chiens empruntent le même passage. Des bêtes impressionnantes, "que du muscle" !

À l'entrée, en achetant nos tickets, on nous a remis un carnet d'une trentaine de pages. Des tableaux et des chiffres. Très mystérieux tout ça...

Une course s'annonce. Autour de nous, les gens prennent des paris. Les bookmakers privés s'excitent, crient dans une langue mystérieuse (certainement pas de l'anglais, du gaélique alors ?). Jeux de regards et gestuelle codifiée. Les paris montent parfois à plusieurs centaines d'euros...!

Début de la course, le "lapin" est lancé en pleine vitesse, les chiens trépignent d'impatience dans leurs boxes, et lorsque les grilles se soulèvent et les libèrent, ils s'élancent à pleine vitesse derrière le leurre. Attention aux dérapages ! un beau tour de piste et hop.. tout est déjà fini ! Tout est si rapide ! Impressionnant !!
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Nous demandons à un bookmaker de nous décrire le fonctionnement des paris... Il nous explique comment "décoder" le livret, chose indispensable pour pouvoir parier. En effet, y figurent les derniers résultats des chiens participant, leur ordre d'arrivée, type de courses, de pistes, longueurs d'avance, etc... Grace à cela, il est possible de suivre l'évolution d'un chien, et donc d'espérer anticiper le résultat de la course à venir...!

Le bookmaker nous conseille également de parier non pas chez lui, mais aux guichets "officiels", où on ne mise que 1 ou 2 euros. La somme misée dépend du type de pari. "win" : trouver le chien gagnant. "forecast" : trouver les 2 premiers dans l'ordre. "reverse forecast" : les 2 premiers mais peu importe l'ordre. etc.

À chaque tour de stade, les bêtes rentrent essoufflées, fatiguées, haletantes, surement contrariées ! et elles sont remplacées par d'autres chiens plus frais... Les courses s'enchaînent ainsi tous les quarts d'heure, de 20h à 22h...
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Hé hé, premier pari pris sur le cabot n°2 en winner ! allez mon petit ! chance du débutant sans doute : il me ramène 5 euros !! pas si mal !
Ma chance au jeu n'a pas été plus loin : les 2 ou 3 autres paris que j'ai pris étaient tous perdants ! tant pis !
Moment sympathique malgré le froid ! Pas autant de monde que ce que j'attendais, mais bonne ambiance, et la seule observation des bookmakers et des parieurs valait le déplacement !

Voilà une autre activité irlandaise populaire à laquelle nous avons assisté !

Dublin 02

Suite de mon post sur notre week end à Dublin, il y a 15 jours déjà...

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Le dimanche matin, visite de KILMAINHAM GAOL, la prison de Dublin, à l'ouest de la ville.

Visite guidée entre ces murs de pierre. Escaliers en fer et cellules étroites, froides... Quelques rayons de soleil pénètrent difficilement à l'étage... De grandes figures historiques de l'Histoire irlandaise ont été emprisonnées dans cette forteresse.
La visite se poursuit par l'impressionnant hall central. Le contraste est saisissant avec les sombres cellules que l'ont vient d'apercevoir à travers les minces ouvertures : ici, sur 3 étages de cellules, une grande cour intérieure baigne dans la lumière, surplombée par une grande baie vitrée. En son centre, un vertigineux escalier en fer...
Fin de la visite à l'air libre, dans la cour d'excéution... Notre guide nous raconte que cette prison n'a pas seulement accueilli des prisonniers politiques, mais également des familles ou des enfants, pour un simple vol de nourriture ou fraude de train (arghhhh... Mathieu... le Luas !... allez, 1 mois de prison ferme !)

Avant de partir, passage par le musée de la prison, très riche et bien documenté... Mais bon, je trainais mon lourd sac à dos comme un boulet, et n'avais qu'une seule envie : le poser quelque part et me reposer !


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Direction donc l'IRISH MUSEUM OF MODERN ART, juste en face de la prison. Là, on a pu déposer nos sacs au vestiaire. Ahhhhh, merciiiii ! mon dos revit !

L'art moderne et contemporain... toute une histoire ! Des oeuvres étonnantes, déroutantes, parfois choquantes. Et le sens dans tout ça...? Je trouve que la plupart des musées manque d'informations sur les oeuvres, les artistes, leurs concepts... Sans aucune explication, cette forme d'art reste incomprise par la majorité des gens, et donc inaccessible. L'art n'a donc t'il pas évolué ? Reste-t-il encore l'apanage d'un certain milieu, alors qu'il se devrait populaire et démocrate...?
Bref, toute une farandole de questions qu'on pourrait se poser à propos de l'art contemporain... sans forcément y voir de solutions !

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Et voilà... retour à l'aéroport, où à un moment j'ai bien cru avoir perdu Anthony... mais non, heureusement ! Nous survolons Dublin, petite capitale toute illuminée... pas pour très longtemps, les nuages sont là et nous privent de ce beau spectacle... Dommage !

29 novembre 2007

Dublin 01

Je sais, je sais, ça fait un p'tit moment que j'ai pas écrit de post.... Derniers temps assez chargés à cause du taf (un peu de sous avant de partir, c'est toujours agréable !), et puis aussi à cause, je l'avoue, des soirées qui se font de plus en plus nombreuses !

Il s'agit donc de notre dernière semaine en Irlande car dimanche, Anthony et moi reprenons le ferry en direction de la France.
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Avant de partir, je voulais absolument visiter Dublin. Nous avons donc profité d'un vol RyanAir Shannon-Dublin pour 2 centimes aller-retour ! Rah, moins cher que le bus ou le train, pas mal hein ?!
En compagnie de Guillaume et Mathieu, nous voilà donc du vendredi au dimanche à la découverte de Dublin City.
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La ville en soi n'a rien d'exceptionnel... Pas vraiment d'architecture particulière, si ce n'est TEMPLE BAR, vieux quartier du centre de Dublin. Il s'agissait à l'origine du quartier des artisans (imprimeurs, fabricants d'instruments de musique, drapiers, fourreurs...) réputé aussi pour son insécurité... Se dégradant et s'appauvrissant dès les années 50, squatté en 70 par les hippies, Temple Bar a été rénové à partir de 1990. Ruelles piétonnes entièrement pavées, spectacles de rues, jolies façades irlandaises, bars et restaurants foisonnants, Temple Bar est un quartier agréable à fréquenter une fois la nuit tombée (OK, à partir de 17h donc...).

Vendredi soir, direction "The Porterhouse", "brewery" qui propose des bières maisons. Décor impressionnant, tout en bois, sur 3 niveaux, ambiance chaleureuse...
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Samedi matin : TRINITY COLLEGE, université de Dublin.

Je tenais absolument à y voir "THE BOOK OF KELLS", livre de 680 pages en 4 volumes.

Avant de voir cette merveille, une exposition nous dévoile les secrets de sa réalisation : reliure, calligraphie, pigments, représentations et symboliques...
Le livre de Kells est une traduction en latin du Nouveau Testament. Commencé au VIIIe siècle par des moines sur l'île d'Iona en Écosse, il a ensuite été embelli et achevé par les moines de Kells, en Irlande.

L'expo est très intéressante et enrichissante, les enluminures sont magnifiques, riches en détails et hautes en couleurs.
La calligraphie est si précise, les lettrines tellement travaillées, les illustrations à la fois traditionnelles et modernes...
ce livre est tout simplement un joyau, une richesse de l'art celtique.
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Suite au livre de Kells, nous pénétrons dans la "LONG ROOM", c'est-à-dire la Galerie de la Vieille Bibliothèque.

Comme dirait Mathieu, décor digne des films d'Harry Poter !
Longue de 65 m, haute de 15 m, archivage méthodique et rigoureux, magifique escalier à l'entrée, échelles interminables pour atteindre les savoirs les plus reculés, des boiseries à n'en plus finir... et surtout... surtout cette odeur de papier vieilli, qui nous rappelle que tous ces ouvrages sont bien vivants... sait-on jusque quand...?

Lieu au temps suspendu, où on aimerait avoir le privilège de toucher ces livres, de monter à ces échelles, de caresser ces étagères, où on se perdrait avec tant de délectation dans les méandres de la culture et du savoir... Mais la conservation de tous ces bijoux ont un prix... celui de les convoiter seulement des yeux... (toutes ces photos sont tirées de sites web...)


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À midi, lunch traditionnel dans un fameux FISH & CHIPS. "An experience not to be missed" proclame leur flyer publicitaire ! Il s'agit de poisson frit servi avec des frites maison, le tout arrosé de sel et de vinaigre et servi enroulé de papier journal (et oui, faut bien l'absorber, toute cette graisse !). Bon, rien d'extraordinaire, mais voilà une spécialité de plus des pays anglo-saxons..
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En fin d'après-midi, Alice nous entraîne vers le "National Museum of Archaeology", pour nous montrer en particulier des corps momifiés retrouvés dans la tourbe... Étonnament bien conservés, la peau prend chez certains un réel aspect de cuir. Assez troublant...

Pause-café chez BUTLERS où je me régale avec un trooooop bon chocolat chaud au cookies (il s'agit en fait d'Oréos, encore meilleur !), puis pause-pinte au CENTRAL CAFÉ, bar de l'hôtel éponyme, très cosy, à la fois chaleureux et chic ! Puis pause-lasagnes saumon pour moi (merci Gui !) pour finir au Temple Bar par 2 Malibu-Pineapple (slurp !).

Je passerai rapidement sur nos aventures à l'auberge de jeunesse... l'histoire serait trop longue !
Prochains posts : Dublin O2 et courses de lévriers...

9 novembre 2007

Permis de rouler sans permis

Aujourd'hui, petit post relatif au permis de conduire irlandais !

1 |||| Ici, il faut tout d'abord passer le test du code de la route, qui consiste à répondre à 40 questions en 45 min. 5 erreurs autorisées. 35 euros.
Pour cela il suffit d'acheter le livre en librairie, et de l'apprendre : ce sont exactement les mêmes questions qui ressortent lors de l'examen... Aucun cours de code à prendre en auto-école donc... Simplement du bourrage de crâne... Mais bon, vu le niveau des questions, faut pas être Einstein non plus... Voilà quelques questions (récupérées sur un autre site web... et oui, comme ça j'ai pas tout à retaper !) :

When you see an elderly person crossing the road up ahead, you should (lorsque vous appercevez une personne agée qui traverse la rue devant vous, vous devez:)
A. increase your speed to pass quickly (accélérer pour passer rapidement - et hop! on fauche la mémé au passage, pas grave !)
B. reduce your speed sufficiently to enable the person to complete the crossing safely (réduire votre vitesse pour permettre à la personne de finir sa traversée)
C. increase your engine noise to warn the person of your approach (augmenter le son de votre moteur pour alerter la personne de votre arrivée proche - dégage, mémé, ou je te roule dessus)

It is important to have clean, clear windows : (il est important d'avoir des fenêtres propres et nettes parce que :)
A. to enable other road users to see you (celà permet aux autres conducteurs de vous voir - et c'est tellement important de mater l'automobiliste en face de vous !)
B. to improve the appearance of the vehicle (celà donne une meilleure apparence à votre véhicule - si si, c'est bien ça le plus important !)
C. to ensure good all-round visibility from your vehicle (celà vous permet d'avoir une bonne visibilité autour de vous)

If you are behind schedule in arriving at a destination at an appointed time, you should: (si vous êtes en retard par rapport à votre planning et votre destination finale, que faites vous :)
A. exceed the speed limit, if necessary, to make up the time (vous excédez la limitation de vitesse, si nécessaire, afin de rattraper le temps perdu)
B. drive aggressively (vous conduisez de manière aggressive - y'a que ça de vrai, NON?!)
C. be patient and drive so as to arrive safely (vous restez patient et conduisez de manière prudente)

Which of the following should you do if another vehicle denies your right of way at a junction: (Laquelle de ces possibilités devriez vous choisir si un véhicule vous refuse la priorité à un carrefour : )
A. be patient (soyez patient - pragmatiques, les irlandais, je vous le dis)
B. flash your lights to express your displeasure (vous faites de appels de phares pour signaler  votre mécontentement)
C. go after the vehicle with the intention of complaining to the driver (vous partez à la poursuite du véhicule dans l'intention de vous plaindre de son comportement - on se croirait à la télé américaine !)

When carrying a passenger on a motorcycle, you should ensure that the passenger wears: (lorsque vous roulez en moto avec un passager, vous devez vous assurer que le passager a mis :)
A. a helmet with an adjustable visor (un casque avec visière ajustable)
B. leather boots (des bottes en cuir - BEN OUI!! Parce que le look, c'est quand même le plus important quand on est motard non??)
C. rain protection clothing (des vêtements imperméables - ils ont la tête bien sur les épaules ces irlandais, ils savent que quand il pleut, il vaut mieux avoir son K-Way! Surtout sur une moto. Woa. Respect.)

When driving on a motorway and you wish to turn back, you should: (vous conduisez sur autoroute et souhaitez faire demi-tour, que faites vous:)
A. cross to the opposite side of the motorway when there is a suitable gap in the oncoming traffic (traversez l'autoroute afin de vous insérer dans la circulation de l'autre côté dès qu'il y a assez de  place)
B. wait on the hard shoulder until a suitable gap appears in traffic from both directions and then cross to the opposite side of the motorway (attendez sur la bande d'arrêt d'urgence en attendant que le traffic se libère dans votre sens et dans l'autre sens , puis traversez et rejoignez l'autre côté - je connaissais le "je conduis dans le sens inverse sur l'autoroute", mais le "je traverse l'autoroute parce que je me suis trompée", pas encore ! Pas mal celle là hein!)
C. carry on to the next available slip road and cross the motorway by means of the fly-over. (continuez à rouler jusqu'à ce qu'arrive la prochaine sortie, et prenez la direction souhaitée)

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Et non, vous ne rêvez pas, ces questions font bien partie du code de la route irlandais !! Bref, passons....

2 |||| Une fois le code en poche, il faut passer un test de la vision : 20 euros.

3 |||| Se rendre au Motor Tax Office. 15 euros et 2 semaines après, vous avez un permis de conduire provisoire, valable 2 ans. Et oui, deuxième surprise qui fait peur : vous pouvez donc conduire avec ce permis provisoire, sans jamais avoir pris de leçon en auto-école !! Qui plus est, ce permis provisoire est renouvelable 2 fois : vous pouvez donc conduire 6 ans sans réel permis !! Donc, si vous voyez une voiture avec la lettre L (pour "Learner") collée sur le pare-brise, faites gaffe !!!!

4 |||| Pour le permis définitif, les cours de conduite ne sont toujours pas obligatoires et vous pouvez choisir la voiture avec laquelle vous passerez le test : la vôtre, celle d'un pote, celle de l'auto-école... Seul point négatif du permis irlandais apparemment faut attendre très longtemps entre son inscription au permis et le jour où on le passe... mais bon !

|||| Au final, le permis irlandais est beaucoup plus simple qu'en France, et revient également beaucoup moins cher ! mais bon... après faut pas s'étonner du nombre d'accidents sur leurs routes. Et faut pas mettre ça sur le compte des moutons qui traversent sans regarder...

7 novembre 2007

Sous le signe du mouton

Week end du 1er novembre : encore quelques jours au programme bien chargé !
En compagnie de Marion et Xavier, arrivés de Dublin le jeudi soir en bus (surtout ne pas être pressés..!), nous partons passer 2 jours dans le Connemara et le Comté de Mayo.
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Vendredi, direction la côte du Connemara, entre Clifden et Letterfrack.
En bord de route, des moutons saluent notre passage (certains s'en souviendront...!) |||| des paysages aux tons roux et verts défilent sous nos yeux |||| la voiture engloutit les kilomètres et nous les magnifiques panoramas... |||| encore une fois, un ciel surchargé de nuages nous surplombe ||||
À la sortie de Clidfen, direction "Sky Road", petite route qui longe une partie de la côte. |||| vert des collines environnantes |||| murs en pierres interminables |||| quelques maisons blanches disséminées sur ces pentes |||| nombreux moutons, taches blanches sur lit de verdure ||||


Nous remontons vers la presqu'île de Renvyle |||| quelque part par-là se trouve le B&B où nous dormirons ce soir |||| au bout du sentier, face à la mer, se dresse une tour en ruine... |||| doucement, on s'en approche... |||| "The Old Castle House" |||| ah tient, ça me dit quelque chose ! et oui, heureux hasard, il s'agit de notre adresse pour la nuit ! accueil très agréable de la propriétaire, thé café biscuits, chambres propres et lumineuses. Merci Monsieur Routard ! ||||

Rassuré de connaître l'emplacement du B&B (s'il avait fallu le trouver de nuit, ça aurait été une tout autre histoire !), nous poursuivons notre exploration... |||| vite, profiter encore du paysage avant la tombée de la nuit ||||

Abbaye de Kilemmore, Leenane, passage obligée par notre plage de sable blanc (cf post du mois d'août), le soleil décline et fait place à la nuit... Early-evening meal au p'tit restau "Cullen's", le même que lors de notre première visite, en août. Toujours aussi bon ! Xavier se laisse tenter par un Irish Stew, plat traditionnel... pour affamés !...
||||Retour au B&B où un feu de tourbe illumine et réchauffe le salon |||| douce ambiance aux lumières tamisées |||| quelques parties de jeu pour finir la journée... |||| à demain...


Samedi, 9h, "irish breakfast" face à la mer |||| photo qui m'évite tout commentaire |||| hum, délicieux p'tit déj (même si je n'en prendrai pas tous les jours !) |||| de quoi nous mettre en forme pour la journée ||||
À 10h nous prenons congé de notre charmante hôtesse pour aller vers le Comté de Mayo, au nord du Connemara ||||


Après la côte, l'intérieur des terres... où le légendaire Connemara se révèle pleinement |||| léthargie qui semble endormir toute forme de vie |||| langues de brume qui lèchent et enveloppent le haut des collines |||| mystère qui émane des profondeurs des lacs |||| longueur et lenteur des trajets, au rythme des troupeaux de moutons ||||


Puis, après avoir longé le fjord de Killary, nous nous enfonçons vers le Mayo, où les landes se font plus désertiques, plus sauvages encore... Sur notre route, mis à part le centre d'entraînement des moutons kamikazes (seuls les initiés comprendront) : Croagh Patrick, montagne sainte d'où St Patrick aurait chassé d'Irlande toutes les bêtes venimeuses |||| À son pied, Murrisk Abbey, ruines du XVe siècle |||| Passage par Westport |||| Newport |||| Burrishoole Abbey |||| et enfin... Achill Island !

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Achill Island, plus grande des îles irlandaises reliée à la terre par un pont |||| hautes falaises |||| toujours sous un ciel menaçant |||| "Atlantic Drive" qui nous mène entre collines dénudées aux tons fauves et côtes déchiquetées aux couleurs changeantes |||| Quelques surfeurs téméraires |||| "Keem Beach", magnifique plage isolée, sable blanc et eau claire ||||
Village fantôme de Slievemore |||| rien de très spectaculaire (Tiermas, en Espagne, est bien plus beau !) |||| des petites bébêtes |||| vite, partir après notre photo "de groupe" !

Retour de nuit jusque Limerick... la route est longue... au revoir moutons, au revoir Connemara...

1 novembre 2007

Halloweeeen

Halloween : bonne excuse pour tous se réunir chez Guillaume et se faire une p'tite bouffe entre Frenchies.
Au menu : saucisson de sanglier (merci Ju - et bienvenue !), pâté à l'ail (merci Guillaume), poulet au curry (OK, on s'éloigne de la cuisine française traditionnelle...) et tarte aux pommes (merci les parents pour les pommes basques)... sans oublier : le kakali, ma potion magique !
Ah... et puis les bonbons bien sûr ! 100% pur sucre, 100% pur chimique, mais bon, Halloween oblige !
Tout ça a fini en combat sanglant lors d'une partie de Jungle Speed... Mickaël en a fait les frais, le pauvre !

30 octobre 2007

Week end familial

Vendredi matin, un bout de Pays Basque atterrit en Irlande. Contrairement à la dernière fois, RyanAir est en avance. Étonnant, n’est-ce pas ?! Et voilà mes 2 parents débarqués en territoire inconnu ! (j’crois que j’pourrai me reconvertir en guide touristique…)
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À mi-chemin entre Shannon et Limerick : Bunratty Folk Park. Château situé dans un grand parc où ont été reconstitués différents types d’habitat traditionnels en Irlande. Intérieur des chaumières confiné et enfumé par la tourbe. Odeur épaisse du feu. Sol en terre battue. Vieux rideaux blancs ou à carreaux aux fenêtres. Petite frayeur : arrivée devant les roulottes des gitans, je me rends compte de la disparition de mon parapluie ! Malgré ce qu’en dit Mickaël, il n’est peut être pas moche au point que personne n’en veuille… Chemin arrière pour essayer de remettre la main dessus… mais point de parapluie à l’horizon… quel pépin ! Tant pis, la visite continue entre vieilles fermes, moulins, etc. Et là, surprise ! dans la rue commerçante du village factice, sagement pendu à une rembarde :
mon parapluiiiiiie ! ouf, sauvé des eaux !

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Samedi, réveil matinal pour prendre la route au plus tôt vers Gorumna Island, à l’ouest de Galway. C’est sous la pluie que nous abordons cette contrée reculée de l’Irlande, aux portes du Connemara… Signe d’ »authenticité » du lieu : les panneaux routiers, la signalisation, ne sont qu’en gaélique !! Au bord de l’eau, quelques curraghs* retournés. Deux ânes nous saluent. Quelques vaches avec un point de vue privilégié sur la mer. Et, encore et toujours, ces interminables et imposants murs de pierres sèches**.
La fine pluie semble nous poursuivre et nous empêche de nous promener comme on l’aurait souhaité. Plus un road trip qu’une marche sportive !



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Déjeuner à l’heure espagnole dans un restaurant de Spiddal. Quelques achats : pull aux motifs des îles d’Arran (ouaiiiihhhh ! pour une fois qu’il y a un pull traditionnel et joli !), étole blanche 100% pure laine…
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Arrêt rapide à Galway, ville toujours aussi animée et vivante ! À 18h, des gens déjà attablés, d’autres en terrasse… des vitrines illuminées… beaucoup de personnes déambulant dans les rues piétonnes…

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Dimanche, yahoo.weather annonce de la pluie pour un peu tout le pays, mais du soleil vers Black Head… Nous irons donc (une fois de plus !) sur la côté, entre Kilkee et le Burren.
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Première étape à Kilkee. Parapluies en main (pour faire fuir la pluie), nous longeons les falaises. Malgré le vent, le soleil est là… mais jamais pour très longtemps en Irlande ! Pas encore au bout de notre escapade, un énoooorme nuage noir nous surplombe, menaçant, pas très rassurant, nous contraignant à faire demi-tour. Et ce vent… incessant et de plus en plus fort… ! Malgré notre anticipation, les gouttes nous rattrapent. Allez, un petit effort, et quelques foulées plus tard, nous voilà à l’abri dans un petit café-brasserie pris d’assaut par d’autres promeneurs malchanceux comme nous. Le vent a eu foi de mon « vieux » parapluie, ce qui a bien fait rire ma mère ! et un peu moins mon père !! Délicieux muffin au chocolat… (à s’taper l’cul par terre, lui aussi !)…
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Pause déjeuner à Spanish Point, là encore à l’abri de la pluie…
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Arrêt touristique incontournable (histoire de…) : les Cliffs of Moher… Encore ce vent… ! mais la pluie se tient à l’écart !
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Retour par le Burren, en longeant la côte jusqu’à Black Head, Ballyvaughan, et dernier arrêt au dolmen de Poulnabrone… En avance pour le coucher de soleil, mais de beaux reflets violets et roses sur les collines environnantes…

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Lundi matin, après une dernière petite visite à l’abbaye d’Askeaton, retour à l’aéroport…
Prochaine visite attendue : Marion et son copain, de jeudi à dimanche ! Pas l’temps de s’ennuyer !

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* À l’origine, les curraghs sont des bateaux de cuir de 9 à 12 mètres de long. Deux mâts servent de support à des voiles rectangulaires. Ce type de bâteau, natif des côtes irlandaises, est fabriqué en cousant une peau de bœuf sur une structure en bois. Très solide, maniable, et facilement réparable, les curraghs sont des bâteaux de cabotage et d’exploration, toujours utilisés, mais de longueur réduite.

** Les murs de pierres sèches sont ainsi nommés car aucun mortier ou ciment n’est utilisé pour maintenir les pierres entre elles. Les « motifs » de ces murs varient en fonction du type de pierres, et donc de la région… Servant de frontières entre les villages et les propriétés, ces ouvrages d’art servaient à débarrasser les terres de leurs cailloux, et à en faire donc des surfaces cultivables. Auparavant construits pour quelques malheureuses pièces, ces murs font partie intégrante du paysage irlandais tel qu’on se l’imagine.

23 octobre 2007

Beach BBQ

Samedi 20 octobre |||| Plan à l'arrache BBQ à la playa ||||

Le temps de récupérer tout le monde - Limerick - Shannon - Ennis - et nous voilà sur une 'tite plage du Comté de Clare... Ciel chargé de nuages, mais pas de pluie (ouf !)... De belles lumières par moments... Bon, d'accord, vu la soirée de la veille, on ne s'y est pas pris très tôt, et on a dû commencer à manger vers 15 h (??), mais au moins, ça fait déjeuner et dîner !
Groupe franco-italien mais pas de terrain pour faire un foot !
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Christophe et Mathieu ont même pensé au dessert (pour une fois qu'un gars n'oublie pas la moitié des courses... ;o) c'est bon, j'rigole ! humouuuur !) : bananes au chocolat (c'est bon, si vous voulez vous lâcher dans les commentaires, je crois que toutes les blagues ont déjà été faites par rapport à ça... ça surprend toujours quand au réveil Mathieu te demande à l'autre bout du fil "et au fait, t'aimes les bananes ?"...!!)
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À la tombée de la nuit (de plus en plus tôt, argggh, ça fait peur !), il est temps de plier bagages, de dire au revoir aux potes de Gabriele... et retour à la maison par des petits chemins connus de Christophe seul. On sait bien que t'as essayé de nous paumer oui... c'est bon, on voulait juste savoir où elle habite...!

14 octobre 2007

Se consoler après la défaite...

Tout avait pourtant si bien commencé.. Rendez-vous devenu maintenant une habitude au Clohessy's, pour suivre la demi-finale de rugby opposant la France à l'Angleterre. Drapeau français en place sous le grand écran, quelques peintures de guerre fièrement arborés par les supporters, drapeaux et chapeaux tricolores... une Guiness à la main...
Première mi-temps plutôt décevante (assez bourrin, non ?), mais au terme de cette période l'équipe de France menait d'un point. Avance conservée pendant une bonne partie de la seconde mi-temps... Jusqu'aux dernières minutes de jeu, où les Anglais ont marqué 6 points... score final : 14 à 9 donc...
arghhh, il jubilait oui le supporter de l'équipe d'Angleterre, seul accoudé au comptoir... mais bon, c'est le jeu ! il nous reste la petite finale pour nous consoler...

Mais fi de cette déception, la soirée ne s'arrête pas là ! Sur les conseils de Gabriele, nous partons pour Ennis. En chemin vers la voiture, charmante rencontre avec 2 Irlandais, dont un porte le kilt ! ça avait l'air de plaire à Alice. D'après ce qu'il nous disait, c'est super confortable ! (hum, on veut bien te croire !).
Un peu plus tard, nous nous retrouvons dans un chaleureux pub d'Ennis (n'est-ce pas Mathieu, hum, le contact !)... Après le "Jägermeister" de la semaine dernière, voilà des chupitos de "Sambuca", liqueur italienne à l'anis (ah, c'est donc pour ça que Gabriele voulait venir dans ce pub !)... Plus de précisions : http://en.wikipedia.org/wiki/Sambuca (cf plus particulièrement le passage "Flaming Sambuca", et non, ce n'est pas parce que j'ai un briquet et un couteau suisse dans mon sac à main, que je suis Mac Giver !).

Voilà voilà... soirée très sympathique malgré la défaite des Bleus ! (tant pis, "Hum, Chabal" ne sera pas le futur slogan de Jean-Luc...!)

8 octobre 2007

On est en demi !

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Samedi soir, sur les coups de 7 heures et demie, je me rendais au Clohessy's lorsqu'à mi-chemin, deux mi-Romains mi-Irlandais m'accostèrent. Une photo et deux minutes après, je me retrouvais attablée avec un bon demi de Guiness.
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Match de rugby pour accéder en demi-finale.
Ne me parlez pas de demi de mêlée ou de demi d'ouverture, je ne le dis qu'à demi-mots, mais je suis surtout là pour l'ambiance...!
À la mi-temps la situation semble mi-critique mi-désespérée, mais à malin, malin et demi, les Bleus se ressaisissent (les supporters avec) et nous offrent une magnifique remontée, avec son lot de suspens...
Chantant en diable et demi* et à demi-consciente de la victoire des Bleus, me voilà déjà avec un autre demi-litre de cette chère boisson : une bonne Guinness, il paraît que ça nourrit, et en plus celle-ci n'est pas un demi sans faux-col**, preuve qu'elle est bien servie !
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Une demi-heure après, le temps d'échanger quelques propos avec un mi-Mexicain, mi-Irlandais cette fois, et nous voilà partis pour le Wicked Chicken.
Ah, c'est sûr, on n'a pas fait les choses à-demi ! Quelques shooters engloutis en une demi-seconde, une demi blanche en plus... et nous voilà bien motivés pour finir la soirée en dansant. Mais, oh, il est déjà 2 heures et demie, et tout sera fermé d'ici une demi-heure...
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RDV donc samedi prochain pour la demi... Allez les Bleus !

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* en diable et demi = excessivement
** demi sans faux-col = sans mousse

3 octobre 2007

Bon appétit (ou pas) !

Ceux qui me connaissent un peu savent que j'aime bien cuisiner et préparer de bons petits plats... Hier, j'étais en train de saliver devant un blog de cuisine, quand tout à coup, je tombe sur cette pizza :


rah la la, ya que les Américains pour inventer ça ! hum, j'ai quand même un doute sur les qualités gustatives de cette pizza... Elle se déguste chez Domino's si ça vous dit...!
Lien du blog : http://tetellita.blogspot.com/2007_09_01_archive.html

2 octobre 2007

Le trio gagnant en Irlande !

Mi-septembre, texto de Fanny "ça me dirait bien de venir te voir en septembre"...
15 jours plus tard, j'ai le tiercé gagnant : Fanny, Myriam et Jessica ! "pas mal" ! Le Pays Basque en force au pays du trèfle !

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Arrivée prévue le vendredi 28 à 11h20, mais... vive RyanAir... retard de presque 4h (raison avancée : un pauvre petit z'oiseau dans le réacteur... moué... on y croit... ou pas !). M'enfin ! notre repas de midi s'est donc plutôt fait à l'heure du goûter, suivi d'une petite balade de courtoisie dans Limerick City. Pas très en forme pour sortir, donc pas de découverte/dégustation au pub...

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Samedi autour de Killarney. Première étape à Ross Castle, où un beau château se dresse au bord du lac. Pique-nique au milieu des corbeaux ! Balade en barque sur le lac : arghhh, c'est l'homme au crochet de "Souviens-toi l'été dernier"..! Bouh, même pas peur ! Regardez si on a pas l'air bête avec nos beaux gilets de sauvetage !?! Promenade agréable et reposante, avec une escale sur Inisfallen Island.



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Retour à terre.
Rapide escapade dans les jardins de Muckross House... puis arrêt "touristes" au Visitor Centre : hé oui ! faut bien acheter le lépréchaun en plastique pour Maman, la carte postale pour Mamie...! lol !
On a ensuite continué sur la route préférée d'Anthony : celle qui mène au Ladies' View... et puis pour finir de perdre les filles, retour par le Gap of Dunloe. Un âne qui nous salue, quelques moutons bleus et rouges qui nous observent...



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Dîner arrosé au Jurançon (merci Nini !) puis petite sortie au pub, où la Guiness a fait une adepte de plus ! Bonne musique mais la fatigue a raison de Mimi et de notre motivation pour tester les boîtes de nuit irlandaises.



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Encore une belle journée ensoleillée que nous passons à Kilkee... délicieux sandwich au poulet rôti ! miaaaam !!
À la recherche de crabes, poissons, anémones... dans les rochers. Myriam veut aller sur le rocher du bout, moi aussi... l'eau monte mais on se dit qu'on se dépêchera : juste l'aller-retour vite fait pour prendre la photo et admirer la vue ! La photo est faite, on se dépêche de revenir, et là : surprise ! l'eau est effectivement montée, mais + que ce que l'on pensait. Tant pis, on s'en tire pour un peu de frayeur et un pied mouillé ! Anthony rigole bien ("je vous l'avais dit !") (gna gna gna, on est Basques et têtues !) et nous, ça nous fera un bon souvenir ! Et voici la photo ci-contre. Ça en valait la peine quand même, non ?!

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Pour finir nous sommes passés (en voiture) par la plage qu'on avait atteint (à pied) avec Karine, Nico et Tanguy. De hautes falaises à pic d'où les pêcheurs lancent leurs lignes. De très longues lignes, il va sans dire, où plusieurs hameçons sont accrochés à différents niveaux. Faut pas avoir peur de la hauteur, hein ! Heureusement que ce n'est pas un requin qu'il faut remonter !



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Lundi matin : shopping dans Limerick avant de reprendre l'avion...
Voilou, petit week end bien sympa ! Depuis le temps que j'avais pas vu ces 3 folles, ça fait plaisir !

à Kilkee

Voilà quelques photos de Kilkee fin juillet...
Suite de mon post du 27 août retraçant notre week end passé avec Karine, Nico et Tanguy.

Dimanche à Kilkee, petite ville côtière... belle balade le long des falaises. On cherchait à atteindre la plage après celle de Kilkee. Elle ne semblait pas trop loin sur la carte, mais à pied...! "Allez, on va jusqu'au prochain virage..." et ainsi de suite ! De magnifiques points de vue, un beau soleil (-> et donc un beau coup de soleil), droit de passage parmi les vaches, mouettes qui tournent au-dessus de nos têtes... Rah, le retour a paru plus long, c'est sûr, mais chouette promenade !

En fin d'après-midi, virée en voiture vers Loop Head, où Nico a dressé un cadran solaire à nos noms pour marquer notre passage sur ce bout de
rocher en bord de mer !

24 septembre 2007

Pourquoi les Anglo-Saxons roulent-ils à gauche ?

Peut-être vous êtes-vous déjà posés cette question... ou peut-être pas !
Quoi qu'il en soit, voilà la réponse qui remonte à des temps bien lointains...
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Les cavaliers avaient l'habitude de se croiser par la gauche car l'homme étant généralement droitier, il était plus facile de se défendre (avec l'arme en main droite) en croisant par ce côté-là.
La circulation à cheval, et donc par extension en voiture à cheval, s'est donc faite naturellement de cette façon.  

Et cela ce faisait ainsi aussi sur le continent ! Mais ceux qui circulaient à gauche étaient bien sûr avant tout les nobles et les riches, les autres marchant à droite, à contre sens. 
Jusqu'au jour où Napoléon qui n'aimait pas la noblesse décida de mettre tout le monde à la même enseigne et imposa à tout son empire la circulation à droite. Cette mesure fit partie du "code" qui devint le "code Napoléon".

Les Anglais n'ayant pas été envahis par les troupes napoléoniennes gardèrent la conduite à gauche.

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Et pour plus de culture, voici la liste des pays où l'on roule à gauche :
Afrique du Sud, Anguilla, Antigua & Barbuda, Australie, Bahamas, Bangladesh, Bermudes, Bhoutan, Botswana, Bruneï, Chypre, Dominique, Fidji, Grenade, Guyana, Hong Kong, Île de Man, Île Maurice, Îles Cook, Îles Salomon, Îles Vierges (partie US et Britannique), Inde, Indonésie, Irlande, Jamaïque, Japon, Kenya, Kiribati, Lesotho, Macao, Malaisie, Malawi, Maldives, Malouines, Malte, Mozambique, Namibie, Nauru, Népal, Nouvelle Zélande, Ouganda, Pakistan, Palau, Papouasie Nouvelle Guinée, Royaume Uni, Saint Christophe & Niévès, Saint Vincent & Grenadines, Sainte Lucie, Seychelles, Singapour, Somalie, Sri Lanka, Swaziland, Tanzanie, Thaïlande, Tonga, Trinité & Tobago, Turk & Caicos, Tuvalu, Zambie, Zimbabwe.
Je viens de les compter, ça fait 61 pays ! qui eût cru !

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Et vu cette longue liste, voilà une petite image pour vous entraîner :



D'après le commentaire lu sur Internet, sur le gros rond-point au centre on roule à droite ("à la française"), alors que sur les petits rond-points autour on roule à gauche ("à l'anglaise").

17 septembre 2007

Taf O Taf

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Rah, je sais... beaucoup de photos de paysages et de balades.... et vous pensez peut être que je suis toujours en vacances... pff ! que nenni !

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J'ai en effet retrouvé du travail dans une autre agence de communication, à environ 100 pas et un feu rouge de chez moi... Mini agence, avec seulement le boss, Gary, et 2 graphistes. Et.. devinez quoi ?... j'ai eu un contrat !! lol ! chose assez rare quand on débute un travail dans une nouvelle entreprise en Irlande. En général ce genre de choses prend quelques semaines, voire quelques mois...
Pour le moment je ne travaille que sur un projet spécifique, en mi-temps, mais j'espère que cela pourra se prolonger... En tout cas, tout se passe très bien, l'ambiance est bien meilleure que dans l'autre agence - ah, quel plaisir d'entendre un franc et joyeux "Hello ! How are you ?" chaque matin, plutôt que de tendre l'oreille pour entendre quelqu'un grommeler dans sa barbe un
triste "Hi"... m'enfin !
"So, I cross my fingers" et j'espère que ça continuera comme ça...!

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Je me suis aussi fait des cartes de visite avec ma nouvelle adresse, et je vais essayer de démarcher quelques clients en freelance. Je ne sais pas trop comment m'y prendre mais on verra bien ! Ci-contre, deux exemples parmi les différents motifs que j'ai dessinés pour mes cartes.

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Dans mon post du 3 septembre, j'évoquais mon futur travail en tant que barmaid au Daffy's...
Mon essai a donc bien eu lieu le mardi soir... Très très calme : seulement 3 clients de 21h à minuit...
Le vendredi a été une tout autre histoire ! Après quelques minutes à observer le patron, je sers mes premières bières seules... Le secret de la réussite réside dans l'inclinaison du verre, c'est bien connu ! Par contre, petite originalité : la Guiness se sert en 2 fois... Perso, je ne sais pas si cela sert à grand chose, mais bon ! Une brochure que j'ai reçu de Guiness préconise qu'il faut très exactement 119,5 secondes pour servir une parfaite pinte de ce breuvage fort apprécié...

Comme je m'y attendais, j'ai eu un peu de mal à comprendre du premier coup les commandes. Mais bon, un sourire, un "it's my first day here", et les gens répètent 1 fois, 2 fois s'il faut !
Ce vendredi-là, soirée rock/hard rock au sous-sol... J'ai pris un grand plaisir à observer les gens danser. Ces énergumènes me faisaient penser à un extrait du livre "Nos amis les humains" où Bernard Werber décrit les Terriens en boîte de nuit...! Il y aurait tant à dire sur les catégories de "rock-dancers" :
- on trouve tout d'abord la girafe nonchalante, agitant sa bobine en rythme avec la musique... Il existe un spécimen particulièrement attachant : les cheveux longs. En effet, plus la chevelure est fournie, plus les mouvements sont amples et spectaculaires. Faire tout de même attention aux coup de queue de cheval : peut parfois être assez violent.
- ensuite vient le vers de terre sautillant. Boum boum boum, frétillant sur place sans relâche. Certains se fatiguent vite de cette danse somme toute assez monotone, mais d'autres en font des adaptations personnelles : de gauche à droite, d'avant en arrière, parfois avec plus d'ampleur, d'un bout de la pièce à un autre, etc. Les possibilités sont infinies.
- il existe également le kangourou fou : celui-là saute partout, monte sur les tables pour prendre de la hauteur et s'élance pour s'écraser par terre. Son caractère incontrôlable fait qu'en général les autres l'évitent et ne le côtoient pas. Mais peu importe, le kangourou fou est seul dans son monde avec sa musique, et c'est tout ce qui compte pour lui...
- il va sans dire que la plupart des espèces décrites ci-dessus sont en général de sexe masculin. Peut-être est-ce une façon de prouver leur virilité que de s'acharner sur ce pauvre plancher qui n'a rien demandé...

M'enfin ! voilà donc un p'tit aperçu de danses variées et diverses... Le samedi soir j'ai eu droit à d'autres démonstrations, tout aussi éclatantes et poilantes : sur de la musique des 60's... je vous laisse imaginer !!

Donc vendredi soir j'ai bossé jusque 5h... et oui, le pub ferme normalement à 2h, mais après ont lieu les "private parties"... Partie underground du pub réquisitionnée par des groupes d'amis... Droit d'entrée au passage, puis chaque conso à 5 euros... Ambiance sympathique, j'ai eu l'occasion de parler avec pas mal de gens. Et oui, une petite Frenchie derrière le comptoir, ça fait une attraction ! lol !

Samedi soir de 21h à 7h !! Là aussi soirée privée qui s'éternise... Quelques moments sympas, notamment lorsqu'un des gars a récité une histoire/poème (je n'ai pas tour compris mais c'était certainement très bien...) ou qu'il a entonné une chanson... mais rester debout 10h d'affilée, ça fait beaucoup... Et ça fait surtout dormir tout le lendemain... super journée de perdue !

J'y retourne donc dimanche pour le dernier soir de la semaine. Je pensais que la soirée serait calme... mais suis tout de même restée jusqu'à 4h, et si je suis partie à cette heure-là, c'est parce que je l'ai demandé... il restait encore des gens sinon... Avant de partir, je demande au patron quand je serai payés (il m'avait dit que c'était le dimanche normalement). Il me répond "next Monday" (euh, une semaine de décalage, ah bon ?!), mais m'avertit également que seule la soirée du dimanche me serait payée, le reste étant considéré comme formation. (pardon, j'viens de m'taper plus de 20h de taf qui me seront pas payées !! même pas en rêve !) À ce moment-là je décide que cette semaine de l'autre côté du comptoir serait la première et la dernière... J'exige d'être payée le lendemain, prétextant avoir vraiment besoin de ces sous...

Le lendemain, direction le "Citizen Information Office" qui se trouve ironiquement à 10 pas du Daffy's ! On m'y confirme que la totalité de mes heures travaillées, même les soi-disant formation, doivent m'être payées...
Confiante, avec quelques papiers attestant de mes droits, je repars le soir récupérer mon dû. Quelques explications avec le patron, qui ne s'attendait sûrement pas à ce que je réagisse comme ça. Il se dit ennuyé que je veuille partir, car je faisais du bon travail. Il s'étonne aussi que je ne reste pas car apparemment je prenais du plaisir à ce taf. (euh, par moments oui c'est vrai, c'est rigolo... mais bon, pas envie de bousiller tous mes week end moi !)
Bref ! je finis tout de même par récupérer mon argent (durement gagné et mérité) et me quitte en bons termes avec le boss... C'est tout de même mieux, je pourrais toujours partager une pinte là-bas avec Christophe !! ;-)

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Morale de l'histoire : un Basque ne se fait pas entuber si facilement (exception qui confirme la règle : sauf pour Inesic, soit-disant agence de graphisme amiénoise...)
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11 septembre 2007

Là-bas...

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Petites compilations photo de notre week end du 4 et 5 août (je sais, je sais, il est temps...) passé "là-bas, au Connemara"...
Résumé vite fait :

|||| Premier arrêt à Oughterard (hum, nom imprononçable pour moi ! lol !). Petite bourgade au bord du "Corrib Lake", lac le plus grand d'Eire... soit-disant parsemé de 365 îles...! hum, qu'est ce qu'on n'inventerait pas pour rendre la réalité plus poétique ! Pique-nique au bord de l'eau, face à un paysage brumeux où se dissimulent quelques unes des 365 îles... un inconscient fait quelques brasses dans le lac, brrrr ! Escapade champêtre dans les tourbières ! (ici la tourbe -sorte de roche végétale- est ensuite séchée, puis utilisée comme combustible)
|||| Visite d'Aughnanure Castle, à quelques km d'Oughterard... sorte de "tower-castle" de 4 étages construite par les O'Flaherty, vers 1500.

|||| Puis recherche d'un toit pour la nuit... La pluie se met à tomber. Des rigoles d'eau se forment sur les vitres... La brume et le crépuscule font leur apparition peu à peu. Le Connemara se teinte alors d'une ambiance plus irréelle... Nous traversons des paysages de lacs sur fond de collines... Teintes sombres, parfois inquiétantes...
Zut, on a loupé l'auberge, demi-tour. Accueil chaleureux de la propriétaire qui nous dit qu'on est chanceux, que quelqu'un vient d'annuler sa réservation... 2 lits nous attendent donc dans un dortoir ! ouf, nous voilà sauvés !
Nous repartons donc l'esprit tranquille vers Clifden, sur la côte, pour une visite rapide de la ville et un p'tit resto très sympa, quoi que surpeuplé de Français (Routard oblige...). Menu avec "beef in Guiness", morceaux de viande et légumes marinés et servis dans une sauce à base de Guiness... suivi d'un "Whiskey Cake" (gâteau "à se taper le cul par terre" comme dirait Ahlam !) et d'un bon café pour finir le tout !
Retour à l'auberge où un feu de tourbe nous attend dans la cheminée du salon (oui, oui, du feu au mois d'août !). Ambiance très cosy, quelques livres qui traînent sur l'étagère, la proprio s'étonne de recevoir autant de Français (et oui, encore une adresse du Routard...).



|||| Le lendemain, dimanche, p'tit déj' dans la grande salle commune. Puis départ pour Clifden en compagnie de Claire, compatriote suisse, et d'une parisienne (oups, j'ai oublié son prénom !) que nous déposons à Clifden.
Claire, qui voyage seule, nous demande si elle peut passer la journée avec nous. No souci of course ! Nous voilà tous les 3 au Parc National du Connemara. Petit parc qui propose 3 sentiers, le plus long de 2h30... Sympathique, mis à part les moustiques qui nous ont dévorés dès notre sortie de voiture et pendant la première partie de notre ascension... Autre conseil : arriver assez tôt pour ne pas subir l'arrivée massive de touristes vers 11h/12h (je sais qu'on en fait partie, mais bon !). Et puis, si on aperçoit des bouquetins à l'horizon, mieux vaut rester sur le sentier (Anthony vous parlera de son expérience...!). Depuis le sommet, beau panorama sur les collines du Connemara, l'abbaye de Kylemore, la côte...

|||| Avant de rejoindre Leenane, arrêt rapide devant la magnifique abbaye de Kylemore, construite juste au bord d'un lac. Le prix de l'entrée nous rebute : 11 euros ! et oui, beaucoup de monuments sont quand même assez chers ici (ah, l'accès à la culture...!).
Repas au soleil, au bord du "Killary Harbour", considéré comme le seul fjord en Irlande. Micro-sieste puis nous reprenons la voiture pour aller découvrir la côte. Passage par Lough Fee, merveilleuse succession de lacs, collines où pâturent les moutons, petits ponts à l'aspect pittoresque, herbe verdoyante...



|||| Mais la fin d'après-midi nous réservait le meilleur : nous voilà sur une superbe plage, tellement perdue qu'elle n'est pas trop fréquentée... Or chatoyant du sable, vert fertile des collines, bleu profond de la mer... Tant de ravissement en un seul regard ! Je regrette de ne pas avoir mon maillot de bain...! Crapahutage (oui oui, ce mot existe !) au milieu des rochers... Doucement bercés par le bruit des vagues, ne pas s'endormir... il faut penser à rentrer... la route jusque Limerick est assez longue. Au passage nous déposons Claire à Clifden, d'où elle continuera son voyage en solitaire. Et nous retour à la maison, la tête remplie de beaux souvenirs. Le Connemara mérite bien la réputation qu'il a en France...!

limerick

Au vu du titre de ce message, vous vous attendez sûrement à un post sur la ville où j'habite...
Hé ben non ! remarquez que je n'ai pas mis de majuscule à "limerick". Il s'agit donc d'un nom commun, et non pas d'un nom propre...

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Le « limerick » désigne en fait une forme poétique de 5 lignes, avec une versification de type aabba.
En théorie, le limerick comporte également une autre contrainte : on ne compte pas les syllabes des vers, mais ses accentuations : les vers 1,2 et 5 doivent avoir 3 sons accentués, alors que les vers 3 et 4 n’en comptent que 2.
Il s’agit donc clairement d’une forme de poème destiné à être dit ou chanté, et pas simplement lu.
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Verset comique, parfois sans réel sens, souvent trivial, le limerick est davantage populaire que littéraire ! Le premier livre de limericks (bien qu’ils ne portent pas encore ce nom-là) a été publié en 1820, et un des premiers ouvrages qui y fait référence sous ce nom date de 1898 (New English Dictionary).
Ensuite, le limerick a été popularisé par Edward Lear dans son livre « Book of Nonsense », publié en1846.

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Quelques exemples

There was an old man from Peru,
Who dreamed he was eating his shoe.
He woke in a fright
In the middle of the night
And found it was perfectly true.

A flea and a fly in a flue
Were caught, so what could they do ?
Said the fly, Let us flee.
Let us fly, said the flea.
So they flew through a flaw in the flue.

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Il est dur d’adapter la rythmique du limerick en français car notre langue n’a pas le même rythme que l’anglais (syllabes et mots plus longs en général…).

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Exemple d’un limerick contemporain utilisant uniquement des symboles mathématiques :

if ( i = t2 + e)
& (e = 14 + 3)
.·. i > π
& e > i
& (e | π) i 4 t

ce qui donne en anglais :

if i equals t squared plus e
and e equals fourteen plus three
then i is greater than pi
and e is greater than i
and e divides pi by i four t

et on peut lire la dernière ligne "and he divides pie by I for tea"

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Voilou pour ce petit moment de culture irlandaise !

7 septembre 2007

Tralee la la, Tralee la lère

Quelques petites images de notre journée du mardi 4 septembre, passée à Tralee, Co. Kerry.

Ci-contre, St John's Church... Pour une fois, je suis fière de cette photo d'intérieur d'église, et... elle n'est pas floue !

Avant cela, nous nous sommes promenés dans leur grand parc municipal ! Bien plus beau que celui de Limerick ! Jardin olfactif rempli d'une multitude de roses aux doux parfums... Agréable moment de détente...

Puis balade dans le "town-centre"... Plein de typos à photographier dans tous les coins. À la fin de ce post, une de mes devantures préférées. Tellement kitsch !

|||| "kitsch" : ce terme, introduit de manière plutôt accidentelle vers 1860, présente une étymologie incertaine :
- on relie parfois les sources du mot « kitsch » au verbe allemand verkitschen, qui signifie « brader », « vendre en dessous du prix » ou encore « vendre quelque chose à la place de ce qui avait été demandé ».
- on fait également remonter son origine au verbe allemand kitschen, qui signifie « ramasser des déchets dans la rue ».
- on voit parfois dans le mot anglais sketch, prononcé à l'allemande, l'origine possible du terme « kitsch ».
Source : wikipedia

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Puis belle balade le long du canal... Le silence (si l'on fait abstraction de la route qui longe l'autre côté de l'eau !), le vent marin, quelques hérons qui offrent à notre regards leurs vols majestueux et gracieux, un moulin à vent... et le soleil ! et oui ! nous rentrons une fois de plus avec un coup
de soleil ! (mais j'préfère ça plutôt que la pluie !)
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3 septembre 2007

Heritage Week _03 & Miscellaneous

|||| Samedi 1er septembre, 21h45, Daffy's, Catherine Street ||||
Petite soirée en compagnie de Christophe. Au bout de 2 minutes de papotage avec le patron du pub, ce-dernier me propose de bosser là-bas. Ben ma foi, pourquoi pas ! pour une fois, je serai de l'autre côté du comptoir, ça me changera ! Je fais donc mon essai mardi soir, 21h. Le "Daffy's" est un pub "multi-culturel" : pas mal de français, espagnols, polonais... Des cours de salsa y sont dispensés ; j'ai d'ailleurs pris ma première leçon samedi soir avec John qui, lui, participe aux cours (ça va, je pense avoir limité les dégâts !!). Ce travail là-bas pourrait me plaire je pense, mais davantage pour le fun que pour autre chose ! Je risque d'avoir du mal à comprendre les commandes avec le bruit et la musique ambiantes, mais c'est aussi comme ça que je progresserai en anglais ! Histoire à suivre !!

|||| Dimanche 2 sept., 10h30, Askeaton Castle ||||
Nous retrouvons notre cher guide Anthony à l'horaire prévu. Avec toute la rigueur qui le caractérise, la visite commence pile-poil à l'heure (euh... interrogation passagère, d'où vient cette expression "pile-poil" ?? bizarre ! voir à la fin du post), chose plutôt rare chez les Irlandais (expérience perso, je veux pas en faire une généralité !). Visite plus longue que celle de l'abbaye, la semaine dernière... J'ai compris beaucoup moins de choses également... donc j'ai moins apprécié... Et une fine pluie incessante pour couronner le tout ! Mais bon ! l'humour et la jovialité de notre guide ont tout de même rendu cette visite intéressante et instructive ! Retour sans tarder à Limerick pour ne pas louper la finale de hurling...


|||| Dimanche 2 sept., 15h30, O'Connell Street ||||
"The All-Ireland Hurling Final" opposait cette année Limerick à Kilkenny. 37 ans que Limerick n'a pas gagné la finale de hurling, c'est dire l'importance de l'évènement. Pour l'occasion, pas mal de monde avait fait le déplacement à Dublin (le match se déroulait au fameux Croke Park)... mais il restait également beaucoup de monde dans les pubs de Limerick ! À 30 minutes du début du match, plus de places assises... nous (càd Alice, Christophe, Fabrice et moi) avons du passer la première mi-temps debout, dans un pub. Bonne ambiance, mais pour la deuxième mi-temps nous avons testé l'atmosphère d'O'Connell Street, rue principale de Limerick, où un écran géant avait été installé pour l'occasion. Sympa aussi, mais Limerick ayant perdu, la foule s'est rapidement dispersé. Pas de grosse fête en perspective... dommage ! Bon, en ce qui concerne les règles de ce sport, ça sera pour une autre fois ! À "tri-chemin" entre hockey, rugby et foot, le hurling reste encore un peu mystérieux à mes yeux ! Très spectaculaire, jeu rapide, parfois violent, le hurling est le sport le plus ancien d'Irlande, et un des plus populaires. J'essaierai de faire un post plus complet une autre fois avec les sports typiques d'Irlande : hurling, football gaélique...

|||| Lundi 3 sept., 19h30, O'Connell Street ||||
Bien que Limerick aie perdu, un accueil triomphal est tout de même réservé aux "heroes". De nouveau beaucoup de monde dans la rue, l'écran géant est resté en place, concert live, entrée glorieuse de l'équipe sur scène, tonnerres d'applaudissements, vert et blanc dans tous les sens, drapeaux flottants aux fenêtres... Savoir rester fiers et heureux même dans la défaite !...


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|||| "Pile-poil" |||| quelques éléments de réponse
|||| Source : http://www.expressio.fr/expressions/tomber-pile-au-poil-pile-poil.php (il est d'ailleurs intéressant et poilant -hi hi- de lire les commentaires qui suivent l'article)

|||| "Tomber pile" : 'pile' désigne ici l'envers d'une pièce de monnaie ainsi nommé parce que la 'pile' était le coin qui servait à frapper le revers d'une monnaie. Autrefois, quand quelqu'un "tombait pile", c'est qu'il tombait sur le dos, donc sur l'envers. Puis, lorsqu'une pièce "s'arrêtait pile", sans tourner ou vibrer, c'est qu'elle tombait sur son envers de manière nette, brusquement. Par extension, depuis le XIXe siècle, cette netteté s'est transformée en justesse ou exactitude dans notre "tomber pile" d'aujourd'hui, qui est à rapprocher de "tomber à pic".
|||| Avec "au poil", la précision ou l'exactitude sont également bien présentes. Certains placent cette expression au XIXe siècle, avant que la photographie ne se développe (sans jeu de mots), à une époque où les peintres chargés de faire les portraits devaient le faire avec une grande précision, "sans qu'il manque un poil" reproduit sur leur oeuvre. Mais elle semble n'être attestée qu'au tout début du XXe siècle, rendant cette explication probablement fantaisiste. Toujours est-il que, compte tenu de la taille d'un cheveu ou d'un poil d'humain, faire quelque chose "au poil" près implique tout de même une grande précision, proche de la perfection[2].
|||| Puis, beaucoup plus récemment, l'émission les "Guignols de l'Info" est arrivée sur nos écrans et c'est un mélange des deux expressions "(tomber) pile (au) poil" placé dans la bouche de la marionnette de Jacques Chirac qui est venu remplacer nos deux expressions d'abord dans la bouche des nombreux accros à cette émission, puis un peu partout dans le monde francophone.

31 août 2007

Heritage Week _02 & Co

|||| Mercredi 29 août ||||
Après-midi aux abords du Lough Derg, 2e plus grand lac d'Eire je crois bien... Partie de pêche pour Anthony et lecture/dessin pour moi ! Face à nous, Holy Island, petite île avec plusieurs vestiges : une tour ronde, que l'on repère de loin, les ruines de pas moins de 6 églises, un cercle de pierres, etc. |||| Écouter le silence |||| être loin des bruits incessants de la ville |||| quel bonheur ! |||| Sûrement pas le meilleur endroit pour pêcher : seulement des petits poissons qu'Anthony relâche aussitôt. Pas de grosses truites en vue. Dommage, pas de poisson pour ce soir !

Un autre type d'animal nous attendait ce soir-là : les chauves-souris ! et oui !! dans le cadre de la semaine du patrimoine, "a bat walk" était organisée pour nous sensibiliser à ces petites bébêtes-là. Une fois la nuit arrivée, nous voilà dans un petit groupe, menés par une spécialiste en chauves-souris (rien que ça !) ! Promenade le long du port de Mountshannon, ainsi que dans le parc (très beau et bien aménagé, soit dit en passant...)... Munis de lampes torches et de détecteurs, nous ne tardons pas à repérer et observer ces minuscules mammifères (au maximum une quarantaine de grammes si j'ai bien compris)... Petite marche/découverte d'un peu plus d'1h. Assez instructive -même si on n'a pas tout compris !- et pour le moins originale !

||||
Étant donne mon actuelle "période d'inactivité", j'ai en ce moment un peu de temps à perdre et à gagner sur Internet... Au cours de mes pérégrinations hasardeuses, je suis donc tombée sur un article paru sur le blog des correcteurs du monde. Voici le lien :
http://correcteurs.blog.lemonde.fr/2004/12/22/2004_12_sigles_et_acron/
Il y est question de sigles, acronymes, capitale et bas-de-casse, avec quelques exemples bien choisis et une bonne dose d'humour ! Ce message n'est pas destiné seulement aux graphistes et typographes, mais aussi au grand public. On se retrouve vite perdu dans cette jungle de signes et sigles (typo)graphiques...

28 août 2007

C'est à Baba...

Le mois d'août touche bientôt à sa fin, et avec lui le temps des vacances et des fêtes... (pour ceux qui avaient la chance d'y être bien sûr...). Déjà 2 mois que nous sommes en Irlande, et je ne résiste pas à la tentation de partager un temps fort "du pays"... basque bien entendu !

|||| Les célèbres Fêtes de Bayonne !

|||| 5 jours de fête et de liesse dans la ville |||| Moments inoubliables |||| Rencontres inattendues |||| Partager un verre, un instant |||| Tourbillons de couleurs ||||
Vision en rouge et blanc |||| Ivresse et euphorie générale |||| Se réfugier derrière le bar pour fuir le taureau |||| Défilé de la peña Nia Nia sous les halles |||| Record du Paquito sur le Pont St Esprit |||| Musiciens dans les rues |||| Faire une cordée avec les cintas pour ne pas se perdre |||| Que de souvenirs !! ||||

Et sans oublier la fameuse peña Or-Konpon, à qui j'ai emprunté le nom comme titre de mon blog. Cela signifie "débrouille-toi"... Quelques infos supplémentaires recueillies sur le site des fêtes de Bayonne :
|||| Peña signifie, entre autre, en espagnol : "groupe d’amis". Il s’agit chez nos voisins, d’un groupe de personnes qui participent ensemble à des fêtes populaires. Cette notion fait également référence aux sociedades du nord de l’Espagne, clubs réservés aux hommes où ces derniers se réunissaient afin de passer un moment entre eux.
À Bayonne et dans le sud de la France, ce terme désigne toute société festive et amicale ayant pignon sur rue, englobant même son local ou siège social. Il désigne également à Bayonne, les locaux, les plus emblématiques étant des caves nichées au sein des remparts ou installés dans les recoins du centre ancien. A l’occasion des Fêtes de Bayonne, les festayres s'y retrouvent pour prolonger les nuits jusqu'au petit matin. ||||

Mais le temps où on pouvait "danser, rire et chanter" jusqu'à 7h du mat' dans les peñas est bel et bien révolu... Voici les nouvelles "règles du jeu" en applications depuis quelques années déjà : "les peñas devront cesser impérativement toute activités, y compris à titre privé et cela dès 5 heures du matin. Les associations fonctionneront comme les années passées. Toutefois, pour participer à l'effort collectif d'amélioration qualitative de la fin de fête, en luttant contre l'alcoolisation excessive il leur sera demandé de ne plus servir d'alcool dès l'heure de fermeture des débits de boisson (3 heures les mercredi, jeudi, et vendredi, 4 heures les samedi et dimanche)." |||| Notez le terme "alcoolisation excessive" !! Non, même pas vrai !

Et pour finir cet aricle aux couleurs basques, voici ci-dessous la proposition que j'ai faite cette année pour le concours désignant l'affiche des fêtes. Arrivée dans les 50 finalistes, mais non retenue par le jury final... Dommage ! ils préfèrent encore des affiches plus "traditionnelles" !

27 août 2007

Cork

|||| Samedi 28 juillet
RDV à 10h à Cork avec Karine, Nico & Tanguy. En patientant, balade dans le très grand et beau "Fitzgerald Park" où se tient une expo photo itinérante : "The family Album of Planete Earth", 1000 portraits de famille du monde par Ulwe Ommer...
Une fois l'équipe au complet : errer dans les rues de Cork, 2e plus grand ville d'Eire après Dublin. Déambuler dans ce réseau de rues animées, de quartiers populaires. |||| Nos pas nous conduisent vers "English Market", marché couvert très vivant, multicolore. Quelques photos de typos rapidement, histoire de ne pas perdre le groupe dans cette agitation et cette effervescence !



|||| L'estomac de Karine criant famine (j'plaisante !), nous voilà à la recherche d'un resto... Géo Guide (ça change du Routard !) nous conseille le "Kelly's restaurant". Hum, pourquoi pas ! Quelques secondes plus tard, nous sommes donc attablés dans une p'tite salle, entourés de gens euh... d'un certain âge ! Mais peu importe la clientèle, pour environ 13 euros, repas complet et bien bon ! regardez comment Karine dévore son gâteau des yeux !



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Visite culturelle au musée. En sortant, une averse nous surprend.. Peu importe la pluie, il faut bien rentrer jusqu'à la voiture ! Ah, et c'est là où je me dis que j'ai bien fait de mettre une paire de chaussettes et de chaussures supplémentaires dans le coffre ! Nous partons donc en direction de la côte où -oh surprise !- nous avons la chance de voir des phoques !! Un peu plus loin, sur une plage un peu isolée, Karine se fait un nouveau compagnon de jeu : le petit gouli ! (lol, seuls les initiés peuvent comprendre !).
Le ciel ne nous ayant accordé ni clémence, ni répit, nous rentrons donc sur Limerick...
Le lendemain, une belle journée nous attend sur Kilkee. Photos à suivre !

26 août 2007

Heritage Week _01

Du 25 août au 2 septembre, "Heritage week", semaine qui correspond donc à nos "Journées du Patrimoine".
Pleins de bonne volonté, nous voilà donc partis à la découverte du riche patrimoine irlandais...

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Samedi 25 : RDV devant un pub à Old Kildimo pour le « Peacock Tour ».
D’après la description sur le site web, nous nous attendions à une visite guidée de plusieurs vieux bâtiments (maison, atelier…), mais il s’agissait en fait d’un parcours sur les traces de Nicholas Peacock, fermier vivant au XVIIIe siècle et qui tenait un « diary » (=journal intime). Parcours en plusieurs étapes, et il fallait prendre la voiture pour aller d’un point à un autre. Pas mal de personnes, donc je vous laisse imaginer un beau cortège de voitures dans les petites routes de campagne irlandaises ! Premier arrêt pas très emballant, donc notre « Peacock Tour » s’est arrêté là pour nous !

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Dimanche 26 : notre expérience mitigée de la veille ne nous décourage pas pour autant. « Guided tour of Franciscan Friary » nous attend à Askeaton, quelques dizaines de km au sud de Limerick.
RDV devant la mini office de tourisme à 14h. À l’heure exacte, un vieux monsieur nous accueille, et nous entraîne d’un pas soutenu vers l’abbaye. Visite guidée preque privée : nous ne sommes que 4 à profiter de tout le savoir de ce monsieur…
Bref historique de l’abbaye : fondée en 1389 par le 4e Comte de Desmond sur le bord de la rivière « Deel ». En grande partie détruite en 1579 par Sir Nicholas Malby, les moines reviennent y vivre à partir de 1627 et l’abbaye fut restaurée petit à petit.



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Notre guide, Anthony de son prénom, nous livre une multitude de petites anecdotes qui rendent cette visite si enrichissante et intéressante…
|||| Selon la légende locale, la statue de St François qui se trouve dans le cloître serait dotée de pouvoirs curateurs : il suffirait de l’embrasser pour voir tous ses maux de dents disparaître… ah, si ça pouvait marcher !
|||| Deux piliers sont manquants dans le cloître, et ont été remplacés… Anthony nous dit que les piliers d’origine auraient été volés par des Français ou des Italiens (mais en insistant bien sur le mot « Français » tout en nous fixant !!).
|||| Deux autres piliers se distinguent des autres, car ils sont joliment gravés.
|||| Cloître très bien préservé, mais également très belle arche gothique dans la nef. Des gravures étonnamment bien conservées sur le côté droit.
|||| Les sculptures d’une autre fenêtre représentent le trèfle, et toute la symbolique qui l’accompagne : la tradition rapporte que St Patrick aurait présenté le mystère de la trinité comme étant aussi naturel que le trèfle, herbe à trois feuilles qui pousse abondamment en Irlande.
|||| Sur un muret du cloître, se trouve une inscription d’un pèlerin. Bon, à vrai dire, je n’ai pas compris toute l’histoire, mais voici quelques éléments du puzzle : Barcelone, XVIIIe siècle, noble dame et capitaine de navire, mariage secret, vengeance du père, fuite en Irlande, meurtre, sincère repentir, pain sec et eau, retraite dans le cloître… et bien sûr il est question de trésor caché : pièces d’or, bijoux, diamants, photo de famille et alliance…

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Retour à l’office de tourisme, où nous discutons avec Anthony qui nous explique sa passion pour le patrimoine. Quel plaisir de rencontrer des gens aussi passionnés, aussi fiers de partager leurs connaissances et savoir. « I like what I do » nous confie-t’il en toute simplicité. |||| Et moi, quel est (ou sera) mon « métier-passion » ?… ||||

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RDV est pris pour dimanche prochain, pour visiter le château cette fois… Encore une immersion dans le patrimoine culturel et historique en perspective… Allez, cette agréable visite vaut bien deux petites bises en partant !